Colloque “Drôles d’Objets” 2023
Date/heure
Date(s) - 15 mai 2023 - 17 mai 2023
Toute la journée
Emplacement
Campus Lettres et Sciences Humaines
Catégories
Colloque Psyphine 2023
Drôles d’objets (2)
en association avec le festival Musique Action du CCAM/Scène nationale de Vandœuvre.
Lien vers la page de la conférence : Drôles d’objets – Un nouvel art de faire – Sciencesconf.org
CONFÉRENCE INTERDISCIPLINAIRE. INTERACTIONS ENTRE HUMAINS ET OBJETS ROBOTISÉS. SOUS LE REGARD CROISÉ DE L’ANTHROPOLOGIE, DE L’INFORMATIQUE, DES ARTS, DE LA PHILOSOPHIE, DES NEUROSCIENCES, DE LA PSYCHOLOGIE ET DE LA SOCIOLINGUISTIQUE
Vous pourrez découvrir l’installation artistique de Mathieu Chamagne du 15 au 19 mai à la Maison De l’Etudiant (Affiche) avec une rencontre avec l’artiste le lundi 15 mai de 17h30 à 19h00 à la MDE.
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Le projet “PsyPhINe” réunit des chercheurs en Intelligence Artificielle, en psychologie et en philosophie, autour des thèmes de l’intelligence, de la cognition naturelle et artificielle, et de l’émergence. Hébergé depuis 2011 par la MSH Lorraine (USR 3261), il bénéficie en 2015 d’un soutien à Projets Exploratoires du Loria (UMR 7503), et d’un PEPS Mirabelle (Université de Lorraine – CNRS).
Le groupe Psyphine (https://psyphine.hypotheses.org/86) a organisé trois colloques similaires, intitulés « Journées Psyphine », en 2015, 2016 et 2017 à Nancy. Frédéric Verhaegen (Université de Lorraine/INTERPSY) est membre du groupe et l’un des organisateurs de ces journées.
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4ème édition – Journées PsyPhINe 2022Nous sommes de plus en plus souvent invités à entrer en relation avec des robots ou des machines, que ce soit à des fins pratiques (thérapeutiques, professionnelles, scientifiques) ou ludiques. Au-delà de l’usage fonctionnel, de l’action mécanique et de nos réactions automatiques, nous sommes enclins à entrer dans d’apparentes interactions avec ces machines. Ces interactions sont-elles authentiques ou simulées ? Comment tentons-nous d’interpréter leur comportement ? Devons-nous l’interpréter pour interagir ? L’objectif des Journées Psyphine est de croiser les regards, les méthodologies et les disciplines afin d’analyser et discuter ces questions. Il s’agit d’une quatrième édition, qui constitue une étape entre deux conférences « Drôles d’objets » (La Rochelle, oct. 2021 ; Nancy, mai 2023). Voici le lien vers la conférence « Drôles d’objets », La Rochelle, oct. 2021 : https://drolesdobjets20.sciencesconf.org/ |
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Tentatives, Tentations, Intentions – Journées PsyPhINe 2015Si l’interaction homme/robot cognitif conduit naturellement à des questions d’interprétation du comportement du robot (attribution ou non d’intelligence, d’intentionnalité et d’émotions par le sujet, degrés de confiance dans le dispositif technique), la gradation des attributions dépasse de loin ce seul type d’interaction. De notre appréhension des mouches à celle des chats, l’intersubjectivité ainsi que notre tendance naturelle à l’anthropomorphisme semblent jouer des rôles centraux : dans certains cas, mais pas dans tous, et selon les contextes, nous projetons dans l’autre énormément de notre propre cognition, nous tentons et sommes tentés d’attribuer des intentions. Les conditions de l’attribution d’intentions et de conscience paraissent liées à celles de l’émergence d’une interaction. L’atelier vise à confronter les approches de différentes disciplines (Intelligence artificielle, psychologie,anthropologie et philosophie) sur ces questions, comme plus généralement sur la cognition, l’intelligence et l’intentionnalité. L’atelier sera également l’occasion d’une discussion autour des travaux et expérimentations en cours et à venir dans le cadre du projet PsyPhINe. |
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Projections, Interactions, Emotions – Journées PsyPhINe 2016Nous sommes de plus en plus souvent invités à entrer en relation avec des robots ou des machines, que ce soit à des fins pratiques (thérapeutiques, professionnelles, scientifiques) ou ludiques. Mais quel est ce type de relation, qui semble dépasser rapidement le simple usage fonctionnel, la réaction automatique et l’action mécanique, pour s’ouvrir à quelques interactions lors desquelles nous tentons d’interpréter le comportement de ces machines? Nous leur attribuons des intentions, une certaine forme de volonté, parfois même des émotions, tout en reconnaissant par ailleurs leur caractère d’objets construits, programmés hommes. Est-il donc légitime de parler d’interaction, et si oui, dans quelles conditions, selon quels critères? L’aspect humanoïde de la machine est-il nécessaire pour que nous soyons enclins à lui prêter des états mentaux? N’est-ce pas parce que nous reconnaissons déjà, dans le robot, une certaine disposition à communiquer avec nous que nous tentons ensuite de le comprendre, de décrypter ses attitudes? Et si nous acceptons de l’humaniser en lui trouvant des airs curieux, en le jugeant sympathique, hautain ou facétieux, pourquoi refuser de le considérer aussi comme intelligent, doté de conscience et d’attention à l’autre? “ rtificiellement intelligente” u’est-ce que cela change à l’ensemble de nos échanges (sociaux, juridiques, affectifs)?. |
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Expressions, simulations, perceptions – Journées PsyPhINe 2017Dans nos interactions les plus quotidiennes, nous tentons de percevoir les intentions d’autrui à partir d’indices multiples et d’expressions variées. Cela vaut des interactions verbales, où l’expression est réglée par nombre de principes implicites, qu’ils relèvent de la grammaire, de la sémantique ou de la pragmatique. Cela vaut également des interactions non verbales, l’expression étant alors gestuelle et plus largement corporelle. Ainsi cette perception n’est-elle pas restreinte à l’interaction avec des êtres humains capables de parler : elle semble s’étendre aux interactions avec certains animaux et, pour ce qui nous intéresse, avec certaines machines qui n’utilisent pas de ressources verbales. La capacité d’expression d’une machine robotisée paraît cruciale pour permettre l’interaction. Comment donc perçoit-on ce qu’exprime le « corps » d’une machine ? Qu’est-il possible d’exprimer ? Une réactivité minimale doit-elle être implantée pour donner à percevoir des intentions ? L’expression est-elle une simulation, ou une délégation de l’expression d’intentions voire d’émotions par un concepteur ? Ces questions seront au cœur des contributions aux Journées PsyPhINe 2017. |
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Drôles d’objets – Un nouvel art de faire27-29 octobre 2021 – La Rochelle (France)Robots, artefacts autonomes, objets connectés : comment concevoir et appréhender ces drôles d’objets qui renouvellent nos interactions avec les autres comme avec le monde ?
Nous sommes de plus en plus souvent invités à entrer en relation avec des robots ou des machines, que ce soit à des fins pratiques (thérapeutiques, professionnelles, scientifiques) ou ludiques.
Ce type de relation semble dépasser rapidement le simple usage fonctionnel, la réaction automatique et l’action mécanique, pour s’ouvrir à quelques interactions lors desquelles nous tentons d’interpréter le comportement de ces objets. Pourquoi et comment sommes-nous tentés d’interagir avec ces objets insolites qui s’animent, bougent et évoluent ? L’étude de ces objets intéresse des champs très divers des sciences, des arts et du design. Quelles méthodes adopter toutefois pour expérimenter, observer et analyser ces interactions ?
Robotique, IA, art et design, anthropologie, psychologie, philosophie
… chaque domaine développe ses propres notions, outils, souvent dans des contextes pluridisciplinaires. Quelles réponses la philosophe peut-elle apporter au roboticien ? En quoi la psycholog e peut se nourrir du travail de l’anthropologue ? Les artistes peuvent-ils contribuer la sociolinguist e ?L’objectif de cette conférence est de croiser les regards des disciplines et pratiques scientifiques sur ces nouveaux objets et les interactions qu’ils suscitent.
L’interdisciplinarité sera dans ce contexte pratiquée, expérimentée et discutée à partir de formes concrètes qu’elle prend et des tentatives (fructueuses ou non) qu’elle déploie. Ainsi, les discussions seront organisées sous forme de tables-rondes autour de trois grandes questions sur la thématique de l’interaction avec des objets animés:
Conception de l’objet : à quoi doit ressembler un objet animé ?
Comment conçoit-on un objet animé interactif ? Quels sont les paramètres, les caractéristiques et les propriétés de ces objets (forme, design, fonctionnalité) sur lesquels on peut jouer pour qu’un objet animé devienne un “partenaire” à nos yeux ? Quels sont les outils, les savoirs, les technologies que l’on peut mobiliser ? Dans quelle mesure le protocole expérimental influence-t-il et contraint-il la conception ?
Expérimentation et observation : comment concevoir une expérience ?
Comment bien comprendre ce qui se joue lors d’une interaction avec un objet animé ? Que peut-on mesurer, que peut-on évaluer, que peut-on observer ? Les approches qualitatives et quantitatives peuvent-elles se répondre, se nourrir, s’opposer ? Dans quelle mesure la temporalité de la confrontation influence-t-elle le résultat de l’expérimentation ? Dans quelle mesure l’observation en milieu naturel permet-elle de dépasser les limitations des expérimentations en laboratoire?
Analyse : que retirons-nous de ces expériences ?
Comment interpréter les données issues d’expérimentations avec des objets animés? Quelle confiance accorder au témoignage des sujets? L’interprétation est-elle indépendante de toute évaluation éthique de l’interaction? Quels sont les modèles et les théories mobilisables ?
Mots-clefs : arts/sciences, création, émotion, empathie, expérimentation, expression, intentionnalité, interaction, interdisciplinarité, interprétation, modèles, observation, perception, projection, robots
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